Vigneux, la ville sortie du fleuve

Située sur l’ancien lit de la Seine, occupée dès le Néolithique par les Hommes, la commune resta jusqu’au XIX^e siècle un village agricole, d’abord dépendant des chapitres de Paris puis de riches propriétaires terriens, parsemé de châteaux dès le XIV^e siècle.

Vigneux-sur-Seine connut une révolution avec l’exploitation des carrières de sable conduisant au développement d’un port puis du chemin de fer en 1863.

Rapidement lotie, par les Castors d’abord puis par les offices HLM au cours de la seconde moitié du XX^e siècle, c’est, au début du XXI^e siècle, une commune majoritairement résidentielle, en quête de renouvellement urbain.

La superficie actuelle de la ville est de 895 hectares, la population est d’environ 27 000 habitants. Seshabitants sont les Vigneusiens

La ville bénéficie d’hectares de nature sauvage, de bois et plans d’eau, comme la forêt de Sénart, la base de loisirs du « Port aux Cerises », le parc municipal du Gros Buisson, les berges de Seine, le lac Montalbot, le lac du Château Frayé et le Port Premier. Un environnement privilégié qui incite à la détente, mais aussi à la découverte.

Vigneux-sur-Seine possède des attraits touristiques très agréables, la Pierre à Mousseau (Menhir d’une hauteur de 2,70 m, vestige de la période du néolithique), ou encore le château des Bergeries qui a été construit sous le règne de Louis XI, au XVe siècle. A cause du passage de plusieurs propriétaires, le château se dégrade et devient même inhabitable. Il est donc reconstruit au XIXe siècle puis occupé par l’armée allemande au XXe siècle. En 1945 ce château devient l’Ecole d’administration des officiers de l’intendance..

Enfin, Vigneux fait partie de la Communauté d’Agglomération de Sénart Val-de-Seine (C.A.S.V.S.) avec Montgeron et Draveil. Le Maire actuel est M. Poinsot 

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Sept tours hautes d'une vingtaine d'étages sont construites à partir de 1963 dans la vaste plaine s'étendant entre les avenues Henri-Charon et Maurice-Thorez, de part et d'autre de l'avenue Joliot-Curie. Elles constituent le grand ensemble de la Croix-Blanche. Le développement de l'habitat collectif, grâce à la construction de cet ensemble et des cités nouvelles de l'Oly, à la limite de Montgeron, et des Bergeries, à la limite de Draveil, a considérablement accru le volume de la population locale. La commune perd alors son caractère rural, qui avait perduré jusqu'au lendemain de la Seconde Guerre mondiale.